samedi 23 janvier 2016

Toi, obsédante, sournoise et vive.



Tu es là dès mon réveil. Parfois tu me rejoins dans la nuit, tu te glisses auprès de moi : sans alerte, sans signal. Tu restes avec moi tout le temps.
Parfois tu te fais plus discrète. Mais c'est si rare. Tu le sais non ?
Obsédante, sournoise, vive...
Tu es là et tu me le rappelles.
Tu me demandes de l'énergie. Tu me demandes de l'attention. Tu joues avec mes nerfs. Tu ne cesses jamais, et lorsque tu t'éloignes c'est pour te mettre en veille quelques minutes, quelques heures. Tu ne me quittes jamais complètement.
Lorsque tu es là, je ne suis plus tout à fait moi. Je fais tout pour que tu partes et que tu ne reviennes plus. Jamais. Je ne veux plus de cette relation exclusive.  J'use de tous les stratagèmes pour te faire fuir. Tu le sais non ?
Obsédante, sournoise, vive...
 Tu es sourde ! Tu restes sourde à toutes mes demandes, à mes supplications lorsque tu vas trop loin. Parfois tu es insupportable. Tellement insupportable que je craque. Dans ces moments là, j'ai envie de me fuir moi-même. Ce n'est pas moi que je déteste : c'est toi !
On ne peut plus continuer comme ça. Tu le sais non ?
Obsédante, sournoise, vive...
Tu es venue avec ta petite valise, et tu t'étends chaque jour un peu plus. Tu copines avec le propriétaire et il te laisse t'installer tranquillement. Le bail était reconductible ?

Toi cette douleur obsédante, sournoise et vive tu as retourné mon cerveau et pris possession des lieux. Profites, la fin de la trêve hivernal est proche ! 

1 commentaire:

  1. Ma pauvre bichette hhhh c'est terrible tout ça et j'en suis si triste pour toi.

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